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Archives video : Des toros assassins...

L’année 2016 restera celle de la mort d’un jeune torero de 29 ans, tué d’un coup de corne au cours d’une corrida formelle. Le 9 juillet, dans les arènes de Teruel, Victor Barrio est violemment pris par un toro de Los Maños qui lui plonge la corne dans la poitrine. Depuis 1985, et la mort du Yiyo, aucun matador d’alternative n’était mort dans l’arène sous les coups d’un toro. (Même si, pendant l’année 1992, les banderilleros Manolo Montoliu et Ramon Soto Vargas sont tombés pendant une corrida).

Quand on se rend aujourd’hui sur le site internet de Victor Barrio (wwwvictorbarrio.es), on est accueilli par des annonces d’actualité qui ignorent sa mort. La dernière publiée date du 12 mars dernier, et rend compte de la réception, à Calahorra, du trophée attribué à Victor par le club taurin local. L'actualité internet de Victor Barrio est suspendue...
Sa mort a traumatisé toute la communauté des aficionados. Pour toute une génération de jeunes toreros, c’est aussi le premier tragique rappel de la la réalité de la mort dans la corrida. Tout dans ce monde est plus ou moins virtuel. Pas dans la tauromachie.

 

Pour illustrer cette triste réalité, nous vous proposons un étrange reportage qui date d’avril 2004. Dans la banlieue de Séville, à Gelves, les frères Lora tiennent un bar restaurant, l’Avispado, du nom du toro qui tua Paquirri. Il se présente comme un musée de la tauromachie. On y mange de la daube de toros, des épinards aux pois chiches, en admirant aux murs des têtes de toros empaillés, comme presque partout ici. La différence, on la comprend en lisant les plaques qui accompagnent ces étranges trophées…

 

reportage diffusée dans le n°47 (avril 2005) du magazine Tercios (©️France 3)