Les archives vidéo du site "Faenas" : un reportage de 2006, en Extrémadure, dans la ganadéria de Victorino Martin, pour saluer le nouveau Prix National de Tauromachie...
Le Prix National de Tauromachie, décerné par le Ministère de la Culture espagnol vient, pour l’année 2016, de distinguer le célèbre éleveur de toros bravos Victorino Martín Andrés.
Né à Galapagar, près de Madrid, le 6 mars 1929, Victorino Martín reprend d’abord la boucherie familiale avant de se lancer dans le commerce d’animaux vivants. Au début des années soixante, le maquignon se fait éleveur, et rachète l'ancien fer de Don Escudero Calvo, de pure origine Albaserada. C’est en appliquant des critères de sélection très rigoureux et originaux que Victorino bâti peu à peu une ganadéria très prisée des aficionados purs et durs, comme ceux de Madrid, qui va s'imposer dans toutes les grandes ferias.
Aujourd’hui, les Victorinos font partie des toros les plus demandés par les publics français et espagnols. Les plus redoutés aussi, par les toreros qui préfèrent des adversaires moins sauvages, plus "raisonnables".
La liste des prix qui ont honoré l'élevage de Victorino Martín est impressionnante, et la dernière saison, celle de cet été 2016, a une fois de plus confirmé cette réputation.
Le 13 avril 2016, dans les arènes de la Maestraza, à Séville, Manuel Escribano obtient la grâce de Cobradiezmos, un grand toro qui entre ainsi dans la légende sévillane.
Le reportage que nous vous proposons aujourd'hui, tiré des archives du magazine de France 3 "Tercios", a été réalisé il y a tout juste dix ans sur les terres de Las Tiesas de Santa Maria, à Portezuzlo, en Extrémadure, dans la province de Caceres. C'est la finca principale de l'élevage de Victorino Martín. On peut y voir au quotidien le travail de sélection si particulier, repris par le fils, Victorino Martín García. Dans la deuxième partie de ce document, un entretien entre Zocato et Victorino père permet de mesurer l’importance du travail réalisé, de revenir sur la crise de la langue bleue qui bouleversait alors le campo ibérique, et de parler, encore et toujours, du toro et de sa bravoure…