Encierro sous la neige

Journal de Séville ; samedi 1er avril

Bien
L’incroyable parfum de fleur d’oranger qui flotte en ville depuis quelques jours. Ici ou là, aussi, commence à gagner les effluves de jasmin. Séville est une ville qui se visite aussi avec le nez.
Pas bien
Les interdits qui montent plus vite que les odeurs. Il y a trop de monde en ville pour la Semaine Sainte, qui débute officiellement demain. Alors des mesures de sécurité s’inventent de toutes parts. C’est sûrement nécessaire. Et désolant.
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Bien
La carte de Semaine Sainte de La Décana, l’antique peña du Bétis cachée au fond d’un renfoncement de Santa Maria la Blanca, est sortie. Les prix restent formidablement acceptables. Et la queue de toro en sauce est toujours aussi incroyable.
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Pas bien
La foule des touristes qui étouffe tous les recoins de la ville. On sait qu’on a rien à dire, attendu qu’on en est, mais ça devient très préoccupant. L’insupportable bruit des valises à roulettes, le sans gêne vestimentaire, le manque de respect pour les bizarreries sévillanes (après tout personne ne vous a demandé de venir !), la pression économique, tout ça vous sort parfois de la joie d’être là. On sent venir le moment où il faudra aller plus loin.
Bien
La ridicule boule à neige trouvée dans un bazar chinois : « Séville » indique la légende au pied de l’objet. Qui représente un encierro où s’illustrent deux coureurs navarrais habillés de blanc, un foulard rouge autour du cou. Flamenco ?