Samedi prochain 19 septembre, pour qui ne sera pas aux vendanges nîmoises, la journée taurine de Gimont s’impose comme un rendez-vous d’importance.
Ce gros village du Gers bataille depuis près de vingt ans pour imposer la présence du toro et de l’aficion. Cela devrait aller de soi. Mais à l’ouest de Toulouse, ces terres isolées ont été depuis longtemps ciblées par les anti taurins, qui s’y déchainent régulièrement.
Il faut donc soutenir ces bénévoles, qui ont, en vingt ans, accueilli pour leur festival des monstres, sacrés ou pas (Manuel Benitez "El Cordobes", Ruiz Miguel, Richard Milian, El Fundi, Stéphane Fernandez Meca, Juan Bautista, Davila Miura, Ferrera, Sébastien Castella, Morenito De Aranda, Marc Serrano, Thomas Dufau, Julien Lescaret) et des promesses (Louis Husson, Andy Younes, Tibo, Yannis, Cissé, Ubeda, Galdos).
La Montera, la peña organisatrice, le rappelle : « Nos adversaires ne se sont pas trompés, détruire Gimont c'est un marchepied pour d'autres destructions car ils n'ont pas digéré notre victoire en Cassation, ce qui a permit ultérieurement l'existence taurine de Rieumes et Fenouillet. »
Il faut soutenir Gimont et son traditionnel rendez-vous, pour toutes ces raisons, mais aussi et surtout parce que le programme est très prometteur :
Richard Milian, Marc Serrano et Eduardo Davila Miura vont participer avec Victorino Martin à la tienta du matin face à des vaches de Jean-Louis Darré !
Et l'après-midi, toujours avec du bétail de Jean-Louis Darré, on suivra El Rafi et Clement, deux jeunes becerristes qui rêvent d’emboiter le pas à tous ceux qui ont commencé la route de leurs rêves ici à Gimont…