Jeudi 17 septembre, 17h30
Novillada de Los Chospes, rudes et très compliqués, pour six novilleros.
Lilian Ferrani, ovation. Mal servi, il a montré des dispositions sérieuses.
Louis Husson, blessure. Il a touché le novillo le plus dangereux, et s’est fait tout de suite débordé, jusqu’à une voltereta impressionnante qui s’est révélée sans conséquences graves.
José Ruiz Muñoz, ovation. A la cape, à la muleta, le neveu de Curro Romero a dans les poignets quelques unes des étincelles du fabuleux oncle. Hélas, au moment de l’estocade, la ressemblance est encore plus frappante…
Joaquin Galdos, vuelta. Le jeune péruvien a l’air super préparé, parfaitement à la hauteur d’une alternative qui ne saurait tarder. Mais son novillo, lui, était super éteint…
Leo Valadez, silence après deux avis. Le jeune mexicain, très entouré, a brillé aux banderilles.
Andy Younès, ovation. N’a rien lâché, en vain.
Vendredi 18 septembre, 17h30
Corrida du Puerto de San Lorenzo, bien présentés, lourds, ne donnant que très peu de jeu.
Le mexicain El Payo, qui confirmait son alternative en France : applaudissements et silence. El Payo est, dans son pays, un matador confirmé (huit ans d’alternative) qui toréé chaque année la bagatelle d’une quarantaine de corridas commodes. Il n’a, vendredi à Nîmes, raconté aucune histoire…
Daniel Luque, une oreille et silence après un avis. Luque, très décidé, a fait ce qu’il a pu devant deux toros sans grâce. Il avait à cœur de triompher dans l’arène de son ancien apoderado, qu’il a quitté au milieu de l’été, mais le sort ne l’a pas suffisamment aidé.
Joselito Adame, ovation après deux avis, et saluts. Soirée tête basse pour le petit mexicain qui a gâché à l’épée un possible succès.
Corrida ennuyeuse et sans détails.